Astoria & Draco

Travailler le week-end… C’était bien une des choses horribles que l’on peut se permettre de demander à un nouveau membres de l’équipe. Cela faisait presque deux ans qu’Astoria travaillait à la Gazette, elle couvrait les fait divers avec une lassitude qui n’était égalée que par son cynisme. Aujourd’hui, en l’occurrence, on lui demandait de rédiger un article sur le ‘‘scandale des fonds de chaudron’’, nombreux était ceux qui se trouvait percé et on pensait qu’un réseau de contre façon avait vu le jour non loin du chemin de Traverse. « - Passionnant… » avait marmonner la jeune femme quand on lui avait donner le sujet. Son patron avait insister sur le côté enquête de terrain, et investigation de l’article, et il avait presque réussit à la convaincre… Malheureusement la pluie, le samedi matin, et l’idée d’avoir tout un article à remplir sur un soi-disant trafic de chaudron défectueux n’était pas forcément l’article dont Astoria avait rêvée pour commencer le journalisme d’investigation. Au moins avait-elle le feu vert pour traiter le sujet comme elle le voulait. 8h30, arrivée chez l’apothicaire, entre les différents ingrédients pour potion à l’odeur plus ou moins nauséabondes, les quelques clients qui regardait en hésitant les différents articles… Il y avait quelques chaudron, et rien de bien intéressant pour commencer son enquête. Astoria posa quelques questions au vendeur pour la forme, se dernier lui indiqua une liste de ses différents fournisseurs en matière de chaudron et accessoire pour potion… La jeune fille soupira, et prit le chemin d’un revendeur d’accessoire à potion prêt à l’usage, c’était à côté de l’allé des embrumes, et cette piste s’avéra plus concluante. Il y avait quelque chose de louche chez le vendeur, et Astoria fut bien contente de ne pas être arrivé en se présentant comme une journaliste. Malheureusement ce dernier fut plutôt évasif et Astoria dut se résoudre à user d’autre moyen que les questions pour traiter son article. Elle jeta un coup d’œil à sa montre, il était presque dix heure, elle n’avait pas de meilleures piste que celle-ci. La jeune femme résolu de retourner chez elle et de passer la journée à cocooner avec son chat en attendant que le soir arrive. Puisqu’elle ne pouvait pas s’en sortir avec des questions, elle aurait recours à la ruse et à des moyens beaucoup moins orthodoxe. Il était prêt de dix-huit heures quand elle sortit de chez elle. Elios lui adressa un regard courroucé quand elle le déposa à même le sol. La jeune fille le gratifia d’une caresse, et se sauva à l’extérieur. Son premier geste fut d’aller prendre un thé à emporter dans un café du chemin de Traverse, et elle reprit rapidement le chemin de son suspect numéro un. L’allée était de plus en plus sombre, mais il y avait encore de l’activité. Ce n’était probablement pas le moment de commencer son enquête de terrain, elle avait trop de chance de se faire repérant. S’asseyant dans un coin discret elle attendit patiemment que le quartier se vide, quand elle fut sûr que plus personne ne pouvait la surprendre elle sortit sa baguette et se dirigea vers la porte de derrière, sortant sa baguette elle murmura un ferme : « - Alohomora ! » . Un déclic caractéristique se fit entendre, et Astoria posa sa main sur la poignée. Elle s’apprêtait à la tournée quand subitement un bruit la fit se retourner. Astoria eut un sursaut, et regarda autours d’elle, ne trouvant aucun lieu où se cacher elle entreprit de chercher une excuse plausible si son attitude attira l’attention du nouveau venu.